samedi 11 août 2012

Critique The Amazing Spider-Man


The Amazing Spider Man

Affiche française
Affiche américaine



















10 ans après le premier Spider Man de Sam Raimi et seulement 4 ans après le 3ème épisode, un reboot fait déjà sont apparitions sur nos écrans. Pourquoi un timing si serré ? Simplement pour ne pas perdre les droits de la boite de production sur la marque « Spider-Man », dont le contrat les oblige à sortir un film au moins tous les 5ans sous peine de ne plus pouvoir en faire de film. Comme le projet de Raimi prenait du temps, les studios ne pouvaient plus attendre et confier le projet de ce reboot à Marc Webb ( (500) jours ensemble). Le réalisateur n'est pas le seul à changer, toute l'équipe est bouleversée. Exit Tobey Maguire et Kirsten Dunst, on a ici le droit à Andrew Garfield (Social Network, Boy A) et Emma Stone (Bienvenue à Zombieland) notamment. Pour faire passer la pilule, le film est annoncé différemment, comme plus fidèle aux comics et plus sombre que l'original de Raimi, mais qu'en est-il réellement ?


Peter Parker est, lorsqu'il est encore enfant, confié à sa tante May et son oncle Ben par ses parents. On le retrouve ensuite au lycée où il est photographe pour les clubs scolaires, mais très peu populaire et brutalisé par Flash Thompson. Il est secrètement amoureux de Gwen Stecy, mais est trop timide pour aller la voir. Un jour, il retrouve une mallette de son père qui va le mener à rencontrer le Dr Connors qui est un ancien collègue de son père. Ce dernier essaye de croiser les gènes de différentes espèces afin d'en tirer le meilleur de chacune, comme la capacité de régénération. Peter, curieux, va se retrouver dans une salle remplie d'araignées tisseuses, dont l'une va le piquer. Cette morsure va le rendre plus fort, plus rapide, plus intelligent et plus... collant. Grâce à la morsure, il gagne en confiance en lui et va sortir avec Gwen et d'aller aider le Dr Connors à résoudre l'équation sur laquelle il travaillait avec son père et donc pouvoir croiser les gènes des espèces. Un soir, Ben se fait tuer et Peter décide d'utiliser ses nouvelles capacités pour retrouver celui qui a fait ça et se découvre des idéaux de justicier alors que dans le même temps, le Dr décide de tester le produit de régénération sur lui-même car il lui manque un bras, mais les choses ne se déroulent pas comme prévu...


Andrew Garfield et Emma Stone sont très bons ici et plutôt crédibles. Malheureusement, Andrew est moins fait pour le rôle que Tobey Maguire qui faisait plus geek intello et timide que lui qui fait quand même plus mec branché. Dans le film cet aspect là est plutôt raté, Peter ne semblant pas très intelligent (au fond de la classe et n'écoute pas les cours) et sa seule marque d'ingéniosité est son mécanisme de fermeture de porte. Le film se veut plus sombre et réaliste (c'est la mode en ce moment) et donc Spidey ne tisse pas lui-même ses toiles, mais à des lanceurs au niveau des poignets. En soit ça ne change pas grand-chose, on aurait pu plus insister dessus (même si c'est utilisé dans le combat final, mais que ça n'a pas de conséquence). Le scénario est plutôt sympathique quoique remplie de choses obscures et pas forcement justifiées et parfois aberrantes. Au-delà de ça, le rythme est parfois un peu lent et pour cause, le réalisateur s'attache plus aux sentiments de ses personnages plutôt qu'aux scènes de voltiges ou de combats. Alors certes, c'est bien développé et on s'intéresse aux ressentis du héros même si encore une fois, des passages semblent bâclés je trouve. Les scènes d'actions sont agréables quoique trop peu nombreuses (3 combats notables je dirais) et les scènes de voltiges fluides et agréables à regarder notamment les passages en vue subjective que je trouve vraiment réussis et qui, moi, me laisse rêveur (pourquoi pas voir un jour un film spider man totalement filmé en vue subjective) car on a vraiment l'impression d'y être et de voler d'immeubles en immeubles. Je trouve le costume vraiment réussi, plus que celui de Raimi, il fait plus moderne, mais il s'agit d'un avis totalement subjectif. Ensuite, parlons du némésis de l'araignée dans ce film, le Lézard. Autant je suis totalement fan du personnage à la base (celui des dessins-animés qui ont alimentés mon enfance) autant celui du film ne m'a pas vraiment plus pour une seule et bonne raison : SA TETE ! Mon dieu c'est quoi ce visage complètement raté, pourquoi lui laisser un visage presque humain alors qu'il devrait avoir la mâchoire proéminente tel un vrai reptile. Mis à part ce détail, il est réussi, il est physiquement imposant et très bien fait. Enfin, la 3D est très agréable et bien utilisée ici avec de nombreux objets venant vers le spectateur. Il s'agit du film le plus long que j'ai vu en 3D et je dois dire que sur la fin, un léger flou s'installe sur le second plan, mais rien de bien grave.


En conclusion, il s'agit d'un film acceptable, mais qui ne transcende pas le genre. Il se révèle distrayant, mais quelques fois trop long. Son principal défaut est d'autre sortie si vite après la trilogie de Raimi qui est meilleure en tout point à ce film. J'attends une suite avec une pointe de curiosité pour voir ce qu'ils peuvent en faire, surement quelque chose de pas mal. A suivre.
Note : 6.5/10

PS : Comparaison des lézards pour que vous compreniez ma déception : 

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